Le « Stabat Mater » de Karl Jenkins (un compositeur gallois né en 1944) est une oeuvre inclassable. Elle date de 2008 : il s’agit d’une vaste fresque qui traite certes de la mort du Christ mais aussi, plus largement, du deuil et de la douleur de la séparation. Jenkins y réussit la synthèse des trois religions du Livre, en replaçant
Et que dire des darboukas et autres percussions de l’Orient qui, discrètement présentes dès le début de l’oeuvre, prennent peu à peu le pouvoir au cours du douzième et dernier numéro, pour exploser à partir des mots « Paradisi Gloria » en une danse hypnotique et sacrée.
Cette œuvre est écrite pour chœur, mezzo-soprano solo (la magnifique Nadine Gabard) quintette à cordes, clavier, percussions, cor, hautbois, cor anglais et trompette.
Notre concert débutera en outre par cinq motets pour chœur et piano (au clavier France Desneulin) du même Karl Jenkins – une sorte de florilège de ses œuvres les plus connues.